POUR UNE ÉCOUTE BIENVEILLANTE

Oreille tendue

 

Depuis quelques temps, la parole se libère un peu partout. Elle se libère chez les victimes de harcèlement scolaire qui ne veulent plus subir en silence les odieuses brimades qui les font partir à l’école, au collège ou au lycée avec une boule au ventre et l’angoisse chevillée au corps. Quoi de plus sain, quoi de plus normal, quoi de plus naturel ? Elle se libère chez ceux qui ont souffert des ignobles agissements de pédophiles impénitents. Quoi de plus sain, quoi de plus normal, quoi de plus naturel ?

À l’heure où l’on nous rappelle que la révolution numérique et la transformation digitale des entreprises passe par une plus grande horizontalité, par une agilité accrue et par l’effondrement des anciens silos, il serait bon que la parole se libère aussi au sein des organisations.

Même la Grande Muette s’y met. Il y a quelques jours, on apprenait, à l’occasion du tragique suicide d’un gendarme affecté à la compagnie de sécurité de l’hôtel de Matignon, que les pandores avaient rédigé une lettre où ils se plaignaient de « l’accroissement du temps de service consécutif à une modification en profondeur des différents plannings de garde, (de) la multiplication des missions liées à la primature, avec comme toile de fond la menace terroriste permanente ». Plus loin, ils écrivaient : « « Nous sommes tous entrés en gendarmerie avec un but commun, le sentiment d’appartenir à une institution, à une grande famille. Le sentiment de faire partie de l’Histoire ! Mais tout cela se trouve anéanti face au quotidien que nous subissons. »

Ces revendications ont-elles été entendues ? Rien n’est moins sûr comme le prouve la fin de ce courrier : « nous avons surtout le sentiment de ne plus être écoutés et d’être punis sans connaître le motif. Cela devient usant pour tout le monde et dangereux pour la suite. »

C’est là où le bât blesse.

Il ne suffit pas de parler si personne ne vous écoute. On ne peut se satisfaire d’un droit à la parole si cette parole n’est pas entendue. Cela vaut pour les drames dont l’actualité nous abreuve quotidiennement. Cela vaut aussi pour la vie des organisations.

Chez Ananie, nous revendiquons une écoute bienveillante, attentive et désintéressée. Nous nous faisons fort d’écouter la vision que vous voulez transmettre à vos équipes pour que votre message soit clairement perceptible. Nous sommes prêts à recueillir les témoignages de vos collaborateurs, quelle que soit leur position au sein de l’organisation et des utilisateurs de vos biens et services. Comme l’expliquent nos amis de Storycenter (https://www.storycenter.org) « listen deeply, tell stories ».

Ananie qui vous veut du bien !