J’AIME MA BOITE ?

 

Cela n’a pas été le plus joyeux des anniversaires. Crée en 2003 par Sophie de Menthon, la présidente du mouvement Ethic (Entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance), l’opération « J’aime ma boîte » a fêté ses quinze ans la semaine dernière avec une enquête qui a révélé un désamour grandissant entre les Français et l’entreprise, où ils passent pourtant 253 jours par an en moyenne !

Seuls 62% des sondés ont claironné qu’ils aimaient leur entreprise, soit une chute de 7% en un an et le plus faible total depuis le lancement de l’opération. On est bien loin des 79% enregistrés en 2005 et en 2008 ! L’autre enseignement de cette enquête est le grand écart qui sépare ceux qui travaillent dans des petites structures, qui sont 75% à aimer leur boite, et ceux qui sont salariés de grands groupes, en quel cas ils ne sont que 51% à porter un jugement positif sur leurs entreprises.

Est-ce à dire que small is beautiful but big is awful ? Ce serait trop simple, même s’il faut reconnaître que les collaborateurs des TPE s’y sentent plus en famille que ceux qui se sentent perdus dans une immense structure. Une chose est sûre : l’étude conduite par OpinionWay montre que ni le fait qu’une entreprise soit soucieuse de l’environnement, ni qu’elle se préoccupe du bien-être au travail ne renforcent l’attachement des salariés.

C’est un véritable défi pour les DRH et une mauvaise nouvelle pour l’opération « J’aime ma boite » qui mise sur des moments de convivialité pour « délivrer un message positif, générateur de changements » ; « conforter les salariés dans leur rôle moteur » ; « renforcer l’esprit d’appartenance et l’esprit d’équipe » ; « faire évoluer l’image de l’entreprise en France vers plus de convivialité et de partage » ; « reconnaître son entreprise avant tout comme un lieu de vie, d’échange, de création et de convivialité » et « instaurer une relation extraprofessionnelle entre les salariés pour qu’ils apprennent à mieux se connaître ».

Chez Ananie, nous sommes convaincus qu’un storytelling efficace est le meilleur moyen de créer cette « âme commune » dont parlait Marc Sangnier (nous lui avons consacré notre doctorat d’histoire contemporaine) lorsqu’il œuvrait inlassablement pour le rapprochement entre Français et Allemands au lendemain de la Première guerre mondiale. Cette « âme commune », c’est une histoire qu’il convient de raconter, si possible avec lyrisme (nous y reviendrons dans un prochain billet). Ce sont des valeurs qu’il s’agit de personnaliser pour éviter cette déplorable dichotomie entre un message banal et une réalité différente (nous y reviendrons aussi). C’est une grammaire et un vocabulaire qu’il est important d’enseigner pour que tous parlent le même langage. Ce sont enfin des collaborateurs qu’il faut savoir écouter pour leur aider à s’adapter à un monde en mouvement. Ananie dispose d’un éventail complet de solution pertinentes et originales. Contactez-nous pour en parler.

Ananie qui vous veut du bien !